« L’impression d’être sur une autre planète »
ÉTAPE 2, BIVOUAC MARATHON – ERFOUD
Pour leur deuxième étape, les Cap’Fées ont été particulièrement gâtées du point de vue des paysages ! Peut-être un peu moins côté navigation… Pour les paysages, les équipages ont donc eu droit à un départ grandiose, au pied de l’escalier céleste, une œuvre architecturale gigantesque, que l’on doit à l’Allemand Hannsjörg Voth. Sur la ligne de départ, France-Véronique et Sabine, de la team 231 (France-véronique AUVERT-COHEN / Sabine DORSO - La Cave Spirituelle), sont sereines. Natacha, de l’équipage 101 (Stéphanie TOUZEAU / Natacha RIBIER - CHALEAS Ingénierie) à la calculette sur les genoux, prête à mesurer les kilomètres au fur et à mesure de l’avancée du roadbook. En attendant son tour, Sandrine, de la team 379 (Sandrine BOISSEL-LUCE / Julie DEAL - Normandy Aéro Spares), fait quelques photos. « On est aussi là pour faire du tourisme », s’amuse-t-elle.
Suivre les autres ou se faire confiance ?
Quelques kilomètres après le départ, arrivent les premiers doutes. Certaines navigatrices descendent du véhicule pour anticiper les marches et guider les conductrices. La prise de cap donne également lieu à des hésitations. « Il manque 100 mètres mais on y va quand même », lance ainsi Morgane, de l’équipage 156 (Florence LE FLOCH / Morgane LE MOEL - ISUZU BRETAGNE), avant de montrer la route à sa coéquipière Florence. Sandra et Nathalie, de la team 248 (Sandra BOIZOT / Nathalie GAILLARD - ATELIER B) ne sont pas d’accord avec le cap pris par les autres Cap’Fées et s’interrogent donc sur la piste à prendre. Suivre les autres ou se faire confiance ? Un véritable dilemme. Léa et Flore, de l’équipage 309 (Flore TRIBOUILLARD / Lea LANQUETIN), veillent, elles, à « ménager leur monture » et se concentrent sur les kilomètres plutôt que sur le temps.
« Incroyablement beau »
Une concentration qui n’empêche pas les équipages de profiter pleinement des « magnifiques paysages » traversés. « C’est incroyablement beau, on a l’impression d’être sur une autre planète », s’enthousiasme Magali, de la team 326 (Catherine LEBLAY / Magali TASSET - MARIANNE ROSE (parfumerie et produits de beauté de luxe °). « Hier c’était une mise en bouche pour les paysages, aujourd’hui on est vraiment gâtées », souligne Priscilla, de l’équipage 142 (Mélanie DUFOUR / Priscilla BARRAT). À l’heure du déjeuner, certains équipages se retrouvent pour une pause « bien méritée y compris pour les véhicules » à l’abri des palmiers. Les Cap’Fées n’en oublient pas moins le roadbook et profitent de ces retrouvailles pour se recaler les unes sur les autres. Certaines, en revanche, préfèrent ne pas s’arrêter « pour ne pas perdre le fil », selon Léa, de la team 309 (Flore TRIBOUILLARD / Lea LANQUETIN).
« On en prend plein les yeux »
Une fois la pause terminée, il est temps de repartir en piste vers les prochaines balises. Pour y arriver, les Cap’Fées doivent traverser un petit oued humide. Certaines ne sont pas rassurées mais peuvent heureusement compter sur la solidarité, l’une des valeurs du Cap Fémina Aventure. Elyse et Alexandra, de l’équipage 212 (Elyse BEDARD / Alexandra QUESNEL - Gorditos), ouvrent ainsi la voie pour rassurer les autres restées à l’arrière. À la balise 4, les 242 (Sophie LE MONTAGNER / Emmanuelle PORCHEROT - ASSYSTEM), qui étaient complètement perdues retrouvent le sourire. Isabelle et Emmanuelle, de la team 144 (Emmanuelle TRIMAUD / ISABELLE LEGE - Revlon Professionnel) savourent un « super parcours ». « C’est vraiment formidable, on traverse des paysages d’une richesse incroyable. Ça change toutes les deux minutes, on en prend plein les yeux », s’enthousiasme Isabelle.
« Une très belle étape »
Les deux dernières balises s’enchaînent et les premiers équipages franchissent la ligne d’arrivée. « On ne s’attendait pas à y arriver aussi vite et puis on est passées par des paysages grandioses », se félicitent Stéphanie et Marie-Anne, de la team 140 (Stéphanie PINEAU / Marie-anne MERLE - SIMON Denis société de travaux forestiers). « C’était une très belle étape, on a pris beaucoup de plaisir », résume Anabel, de l’équipage 177 (Anabel LAFFONT IMBERT / Nathalie SOREL - Groupe SM). Mais pas le temps de bavarder, les Cap’Fées ont rendez-vous quelques kilomètres plus loin pour leur deuxième rencontre solidaire.
Texte par Marine Girard | Photos par Julie Clément et Éric Montgobert