Un moment unique grâce à un atelier-broderie
ÉTAPE 2, MAROC
Pour leur deuxième rencontre solidaire, tradition marocaine d’accueil oblige, les Cap’Fées sont accueillies par un thé à la menthe, offert par Ahmed.
Fred, le coordinateur de Cœur de Gazelles pour les rencontres, explique ensuite aux équipages en quoi consiste la rencontre qui les attend. Huit femmes venues d’un village voisin, ont pris place sous des tentes berbères pour faire découvrir l’art de la broderie berbère, certaines sont d’ailleurs accompagnées de leurs enfants. Hayat, Fatima et leurs amies confectionnent de longs voiles noirs brodés de couleurs vives et de motifs typiques de la culture berbère. Elles font participer les Cap’Fées.
« J’essaie de faire de mon mieux », confie Sophie, de l’équipage 242 (Sophie LE MONTAGNER / Emmanuelle PORCHEROT - ASSYSTEM). Olivia, de la team 225 (Sandrine LE FEVRE / Olivia FOUCHET - Fondation Ronald McDonald), qui ne sait « pas coudre un bouton », est admirative face à tant de dextérité et de précision. Monique, de la team 297 (Monique THOMAS / Frédérique BRIEU - IUT DE BORDEAUX), félicite de son côté les brodeuses pour leur minutieux travail. Aucune ne parle la même langue mais les sourires et les regards en disent aussi long. Christelle et Astrid, de l’équipage 338 (Astrid LALAY / Christelle MARTINET - Inov Prévention), profitent d’ailleurs de cette leçon de broderie pour apprendre le nom des couleurs en arabe, non sans quelques difficultés de prononciation.
« Découvrir les conditions de vie des femmes marocaines »
Nul besoin de parler la même langue pour vivre un moment privilégié estime Anne-Laure, de la team 288 (Anne-Laure VANDER ELST / Karele LE CAM). « Ce genre de rencontres sont essentielles, c’est la raison pour laquelle j’ai choisi de faire le Cap Fémina Aventure. On ne fait pas que traverser un pays, on vient aussi pour rencontrer sa population », souligne-t-elle avant d’ajouter : « C’est important de découvrir les conditions de vie des femmes marocaines, ça permet de se rendre compte de la chance qu’on a, nous, femmes européennes ». En guise de cadeau, les équipages repartent avec un joli bandeau coloré, orné de sequins. Un accessoire que les Marocaines glissent généralement sous leur voile et que les Cap’Fées nouent autour de leur poignet ou accrochent à leur casquette, une sorte de grigri pour se porter bonheur pour la suite de l’aventure, qui a déjà bien commencé.
Texte par Marine Girard | Photos par Julie Clément et Éric Montgobert