L'aventure Solidaire accessible à toutes les femmes
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L'Aventure Solidaire accessible à toutes les femmes

Les premiers équipages arrivés sur Meknès, déjà séduits par le Maroc !

MEKNÈS, MAROC

Alors que les Françaises ont quitté l’Espagne pour rejoindre Meknès, au Maroc, où elles sont attendues dans la soirée, les québécoises, elles, ont pris leurs quartiers à l’hôtel Menzeh Dahlia. 15 équipages québécois mais aussi trois équipages de SSV, un équipage belge et un équipage français. Après avoir été accueillies par Jérôme, le chef de projet du raid, ce sont donc 40 femmes qui se sont prêtées au jeu des vérifications techniques, administratives et médicales – indispensables au départ  – dans la bonne humeur et sous un soleil déjà bien chaud.

L’excitation au rendez-vous

Mais avant cela, comme pour leurs camarades françaises, les équipages Cap’Fées ont récupéré leurs précieux gilets multipoches, symbole de l’aventure. Elyse et Alexandra, de la team 212 (Elyse BEDARD / Alexandra QUESNEL - Gorditos) sont les premières à avoir eu le leur. Elles se sont empressées d’enfiler leurs gilets avant de défiler sous le regard et les applaudissements des autres aventurières. L’excitation est au rendez-vous de cette matinée. Cette première journée est un véritable accomplissement pour Tanya et Emilie de l’équipage 381 (Tanya Purcell St-Michel / Emilie SAINT-LAURENT - Air Sponge) qui ont mis deux ans pour réunir les fonds nécessaires afin de participer à l’aventure. « On a pris notre temps pour ne pas se stresser et profiter de chaque étape du Cap Fémina Aventure, y compris la recherche de sponsors », raconte Tanya.

« Profiter de tout et de chaque instant »

Julie, de la team 313 (Julie BOURASSA / Isabelle LEPAGE - La Voie Maltée), pleure d’émotion. « J’ai des papillons dans le ventre, c’est tellement formidable d’être là », confie la Québécoise. Stéphanie et Annie, de l’équipage 304 (Stephanie DUROCHER / Annie JEANSON - Stryder), savourent le bonheur d’être « enfin là ». Elles ont choisi de se lancer dans l’aventure pour fêter leurs 40 ans et leurs 25 ans d’amitié.

Lucie et Elizabeth, de la team 118 (Lucie GAGNON / Elizabeth TIMMONY), comptent bien faire de leur nom d’équipage – Yolo (« you only live once » en anglais, « on n’a qu’une vie ») – une véritable philosophie pour le raid. « On va sans doute arriver les dernières car nous notre but c’est de profiter de tout et de chaque instant, que ce soit des paysages ou des actions solidaires », s’amusent-elles. Les deux collègues ont d’ailleurs commencé leur séjour marocain par une thalasso de deux jours « histoire d’être dans les meilleures conditions de détente avant le désert ».

Elles ne sont d’ailleurs pas les seules à être arrivées au Maroc depuis quelques jours, à l’instar de Cynthia et Manon, de l’équipage 105 (Cynthia GAULIN GALLANT / Manon BEAUDRY - Impression Charles), les premières à avoir foulé le sol marocain, le dimanche 30 septembre. Une arrivée en avance afin d’anticiper les éventuels problèmes de décalage horaire. Une bonne idée quand on sait qu’il y a six heures de différence entre le Maroc et le Québec.

Représenter son entreprise ou une association

Pas de décalage horaire à prévoir pour les équipages 370 (Sandra BERTRAND / Sophie LANEAU - VMware) et 154 (Anna BARRE / Cécile THIBAULT - Groupe STEVA) qui ont pourtant voulu prendre le départ du Maroc. Les Françaises Cécile et Anna, de la team 154 (Anna BARRE / Cécile THIBAULT - Groupe STEVA), représentent leur société « Les Villas Beau Soleil ». Une place obtenue après un concours et un autre défi : faire équipe avec une personne inconnue encore quinze jours auparavant. « On se complète bien donc ça devrait parfaitement se passer », souligne Anna, très confiante. Les Belges Sandra et Sophie, de l’équipage 370 (Sandra BERTRAND / Sophie LANEAU - VMware), ne courent pas pour leur entreprise mais pour une cause qui leur tient à cœur : sensibiliser à la dyspraxie, un disfonctionnement cérébral qui touche la praxie (le geste) et qui affecte de nombreux enfants auprès desquels travaille justement Sophie.

2 dollars par balise pour la bonne cause

Parmi les stickers du Cap Fémina Aventure apposés sur les véhicules, on remarque que les voitures des Québécoises en ont un de plus que les Françaises : celui de la société Saint-Vincent de Paul, une association qui vient en aide aux familles défavorisées en leur fournissant du matériel mais aussi en contribuant à l’éducation des enfants par le biais de bourses. Chaque équipage recevra deux dollars à chaque balise trouvée pendant le raid et la somme totale récoltée sera ensuite remise à l’association. L’an dernier, l’opération a permis de récolter 1100 euros.

Texte par Marine Girard | Photos par Julie Clément et Éric Montgobert

2018-10-07T21:19:17+02:00