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Elles l’ont fait ! La fierté à l’arrivée de la sixième et dernière étape

BIVOUAC MARATHON – ARRIVÉE – OUARZAZATE

L’émotion de cette dernière journée de raid était déjà palpable sur la ligne de départ ce matin. « On a l’impression d’avoir vécu une parenthèse magnifique », commente Catherine, de l’équipage 326 (Catherine LEBLAY / Magali TASSET - MARIANNE ROSE (parfumerie et produits de beauté de luxe °). « On est fatiguées mais on ne réalise pas ce qui nous est arrivé. On se dit que c’est la dernière étape et on se demande si on aura la chance de revivre ça un jour », raconte la Cap’Fée, émue avant de s’élancer pour la dernière fois de l’aventure sur les pistes du désert marocain. « C’est dommage que ce soit la dernière étape, on aurait bien fait une journée de plus », ironisent Kim et Nadège, de la team 280 (Nadege VENDEOUX / Kim BOURBOULOU), de leur côté. Aurore et Sabrina, de l’équipage 268 (Sabrina RISSER / Aurore DELMOND)ont un peu la pression. « C’est la dernière ligne droite, il ne faut rien lâcher. On a pris goût à la première place », glissent-elles dans un sourire.

Un dernier tankage avant de la route

Et pour cette dernière étape, Ludo, le directeur sportif du raid, n’a pas épargné les Cap’Fées. Le début de parcours est poussiéreux et le passage de l’oued Rheris est compliqué pour certains équipages. Julie et Isabelle, de la team 313 (Julie BOURASSA / Isabelle LEPAGE - La Voie Maltée), sont obligées de s’y reprendre à deux fois avant de parvenir à franchir. Plus loin, c’est Sandrine et Julie, de l’équipage 379 (Sandrine BOISSEL-LUCE / Julie DEAL - Normandy Aéro Spares), qui sont tankées. Rapidement, leurs copines de la team 278 (Leïla ABDELLI / Suzana JOAQUIM MAUDSLAY - Courtois Lebel), Leïla et Suzana, s’arrêtent pour les aider. Il faut sortir les sangles et les Cap’Fées doivent s’y reprendre à plusieurs fois mais elles finissent par sortir le véhicule ensablé et elles se serrent dans les bras après avoir réussi. La solidarité entre les équipages prévaut, même le dernier jour.

« Profiter jusqu’au dernier moment »

Une fois de plus les équipages sont gâtés par la variété et la beauté des paysages. Alexandra et Elyse, de l’équipage 212 (Elyse BEDARD / Alexandra QUESNEL - Gorditos), sortent d’ailleurs leur Gopro pour filmer le parcours. « C’est le dernier jour alors on essaie de profiter jusqu’au dernier moment ! », lance Alexandra. Après le passage de Tafraoute, ce sont des champs de roquette sauvage qui se dressent sur la route des équipages. « C’est incroyable l’odeur », note Florence, de la team 156 (Florence LE FLOCH / Morgane LE MOEL - ISUZU BRETAGNE), surprise de croiser ce genre de culture en plein milieu du désert. Les équipages traversent un dernier oued avant d’apercevoir, enfin, la ligne d’arrivée.

Une « magnifique » aventure

Les premières Cap’Fées à franchir la ligne d’arrivée sont l’équipage 211 (Bianca TREMBLAY CLEMENT / Véronique LEBEL). « On est arrivées ici sans trop d’idées préconçues mais on est contentes d’en être arrivé là et de s’être dépassées », raconte Véronique. Pour Florence et Morgane, de la team 156 (Florence LE FLOCH / Morgane LE MOEL - ISUZU BRETAGNE), ce deuxième Cap Fémina était une « magnifique aventure », « une mise en bouche avant le Rallye Aïcha des Gazelles du Maroc ». Les arrivées s’enchainent au son des klaxons et des effusions de joie. Certaines sont tellement heureuses qu’elles en oublient leur casque sur le toit de leur voiture.

« Des femmes avec un cœur en or »

L’émotion est également bien présente sur cette ligne d’arrivée, où les filles forment une haie d’honneur pour applaudir l’arrivée des suivantes. Mélanie et Priscilla, de l’équipage 142 (Mélanie DUFOUR / Priscilla BARRAT), sont en larmes. « Je suis contente parce que je voulais passer le message que malgré la maladie, on peut y arriver. Et aujourd’hui je suis contente parce que, justement, moi, j’ai réussi ! », raconte Mélanie. Christelle et Astrid, de la team 338 (Astrid LALAY / Christelle MARTINET - Inov Prévention)ont, elles aussi, les yeux humides. « On a fait de superbes rencontres avec des femmes qui ont un cœur en or, c’est une expérience unique », affirment les Cap’Fées.

Rendez-vous en 2019 !

Les équipages rient, sautent de joie, crient, dansent… On assiste à un véritable éventail d’émotions. « On l’a fait ! », entend-on dans plusieurs voitures. Les 145 (Sandrine FELICI / Jasmine FELICI-KADDECHE - AMT)se serrent dans les bras l’une de l’autre. « Je suis fière d’avoir fait ça avec ma fille », confie Sandrine, la maman, tandis que Jasmine, la fille, également benjamine de la 8e édition du Cap Fémina Aventure dit avoir « beaucoup appris » sur elle-même. La « doyenne », Virginie, âgée de 63 ans, s’est « régalée ». Un sentiment de satisfaction et de joie partagé par de nombreuses Cap’Fées qui d’ailleurs prévu de revenir l’an prochain pour la 9e édition du raid !

Photos finish

Texte par Marine Girard | Photos par Julie Clément et Éric Montgobert

2018-10-13T01:27:21+02:00