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Une étape plus complexe pour des cap’fées aguerries

ERG CHEBBI – BIVOUAC MARATHON

Les Cap’Fées ont eu chaud sur cette cinquième et avant-dernière étape. Une étape importante pour celles qui misaient dessus pour remonter au classement. Sur la ligne de départ, la concentration est de mise. Il faut dire qu’il leur reste seulement deux jours pour rattraper leur retard. La concentration est donc maximale pour Laurence et Virginie, de l’équipage 144 (Emmanuelle TRIMAUD / ISABELLE LEGE - Revlon Professionnel). « On a raté une balise hier donc pas question de perdre des kilomètres aujourd’hui », expliquent les Cap’Fées. Pour Flore et Léa, de la team 309 (Flore TRIBOUILLARD / Lea LANQUETIN), la journée est placée sous le signe du plaisir : « on profite maintenant que les dunes sont passées », racontent-elles. Valérie et Julie, de la team 40 (Julie CONSTANTIN / Valérie FONTAINE - HOBEN)se tapent dans les mains pour s’encourager avant de s’élancer sur les pistes.

« Un très beau début d’étape »

Le parcours commence par une petite dune, une aubaine pour celles qui auraient aimé retourner dans les dunes de Merzouga. Sandrine et Olivia échangent leurs places avant de franchir un petit col sablonneux. « Je laisse ma coéquipière, c’est la championne des obstacles », s’amuse Olivia. « C’est un très beau début d’étape », s’enthousiasme Sophie, de la team 217 (Christelle EGRETEAU / Sophie DELOR - MUTACTION), à l’arrivée dans le village abandonné de M’Fis. Elle s’autorise d’ailleurs une petite pause entre les maisons désertes, appareil photo à la main. « Le but du jeu, aujourd’hui, c’est de ne pas se tromper », raconte sa coéquipière Christelle, qui reste concentrée.

« On se régale niveau conduite »

Les kilomètres filent sous les roues des Cap’Fées qui traversent des paysages riches et variés : dunettes, acacias, mines de Barrettine, ou encore regs rocailleux… Le déjeuner du jour se déroule à l’ombre d’un grand tamaris sous lequel plusieurs équipages se sont donnés rendez-vous. L’occasion pour les Cap’Fées de faire le point après le début d’étape. Certaines accusent un léger coup de fatigue, « comme après le troisième jour de ski », ironisent-elles. D’autres savourent la découverte de nouveaux paysages et une difficulté accrue. « On a loupé un cap et en plus on a coupé là où il ne fallait pas mais c’est pas grave, on se console avec la beauté des paysages qu’on traverse », confie Emmanuelle, de l’équipage 144 (Emmanuelle TRIMAUD / ISABELLE LEGE - Revlon Professionnel). « En plus on se régale niveau conduite », renchérit la Cap’Fée, visiblement très heureuse.

« Une superbe étape »

Les choses se corsent en bas d’un bas-relief qui coupe la piste. Se pose alors un dilemme, quel cap choisir : « le plus court ou le plus sérieux ? », s’interrogent Florence, de la team 208 (Audrey RAVENEAU / Florence GAUTRONNEAU - SNCF)et Anna, de l’équipage 154 (Anna BARRE / Cécile THIBAULT - Groupe STEVA). Certaines n’hésitent pas à faire quelques kilomètres à pied pour tenter de trouver la fameuse piste qu’elles cherchent toutes. Julie, de la team 40 (Julie CONSTANTIN / Valérie FONTAINE - HOBEN), grimpe sur le toit de son SSV pour tenter d’éclaircir le problème. En vain. Les Cap’Fées finissent par s’élancer, chacune suivant son instinct. Un autre franchissement provoque quelques sueurs froides chez les Cap’Fées. Elles s’arrêtent pour applaudir la montée impressionnante des autres équipages. Sophie, de l’équipage 217 (Christelle EGRETEAU / Sophie DELOR - MUTACTION), filme ses copines. A l’arrivée sur le bivouac, une dernière rencontre attend les Cap’Fées qui se préparent à passer leur dernière nuit, seules, dans le désert. « C’était une superbe étape », résume Valérie, de l’équipage 40 (Julie CONSTANTIN / Valérie FONTAINE - HOBEN), habituée du Cap Fémina.

Texte par Marine Girard | Photos par Julie Clément et Éric Montgobert

2018-10-12T10:59:42+02:00